Nos recherches

L’ELECTROCULTURE est une science ou une pseudo-science ? quand je regarde les sites d’internet qui en parle je suis effaré du peu de formalisme dans les textes de soit-disant personnés éclairées et dont il ne faudrait pas 30 secondes pour détruire leur argumentation. Je comprends que cette technique ne soit pas prise au sérieux. Travailler avec le vivant est difficile surtout dans un environnement dont on ne maitrise pas tous les paramètres. L’inconvénient des techniques anciennes (avec des mats et des hérissons) pèchent par une influence importante des conditions météo, entraînant un manque de reproductibilité  dans la durée. Une année donnera des récoltes fabuleuses, l’année suivante sera catastrophique. De plus il est impossible de placer une zone témoin à proximité pour comparer les résultats, ce qui essentiel dans les techniques agricoles.        

Voila déjà plus de sept ans que nous travaillons sur l’électroculture. Au début nous souhaitions voir si cette technique était avérée ou restait une curiosité sans avenir. En tant que bureau d’étude industrielle et disposant de surface agricole, il a été aisé d’essayer, sur une surface de 50m², avec un montage simple. L’expérience ayant été plus que probante par l’observation d’une croissance importante des plantes. Nous nous sommes décidés à investir plus en profondeur en développant des techniques faciles à mettre en oeuvre et fiable dans le temps.  
 L’idée est aussi de partager cette technique avec d’autres personnes curieuses pour vérifier qu’elle fonctionne dans divers types de terrain agricole aux quatre coins de la France mais aussi dans les Dom Tom et dans de multiples configurations de jardins et de plantes.  
 Nous avons développé les appareils présentés sur ce site sous le nom commercial de PLANTONIC que vous proposons à la vente sur notre site. Nous ne sommes pas un site de vente en ligne car nous souhaitons connaitre l’environnement dans lequel l’appareil va être utilisé et définir, avec le client, le type d’installation adapté à mettre en place pour un résultat très satisfaisant et probant. En retour, nos clients nous envoient des photos et leurs observations. 
 A ce jour, notre technique a beaucoup évolué, car nous avançons rapidement. Nous avons fait : des reculades sur certaines de nos affirmations, beaucoup d’essai sans résultat, des protocoles pas assez précis, mais aussi des observations étonnantes. Nous améliorons sans cesse nos appareils. Au fur et à mesure que nous avançons, les questions s’accumulent qui nous demandent d’imaginer des protocoles nouveaux pour tester des hypothèses, ce qui rend passionnant ce type de recherche. 
 On a soulevé un coin du tapis et nous découvrons un monde inexploré, qui, par certains points, remet en cause beaucoup de concepts sur le monde végétal et animal et plus généralement sur les êtres vivants. 
 Au niveaux des applications, notre technique augmente la croissance des plantes et la production de fruits mais aussi leur procure une bonne santé, ce qui supprime les traitements phytosanitaires. Elle peut les guérir de certaines maladies ou des attaques de prédateur. Cette technique peut servir à dépolluer les sols. Régénérer la terre en stimulant l’activité microbienne et la création d’humus. Augmenter la production des plantes aromatiques et la qualité des huiles essentielles. La technique permet aussi d’augmenter la vitesse de décomposition des matières en compost et gagner en qualité. Il y a surement encore des applications que nous n’avons pas observées.

Comparatif sur 2 lichnis. La jardinière au premier plan est électrocultivée , l’autre non. Pour être rigoureux dans les deux jardinières il y avait 2 plantules.Dans la jardinière standard , une des plantules a crevée

Comparatif sur une graine de pois en témoin à gauche et une graine de pois électrocultivée à droite. la différence est énorme

Les concepts de base

Il existe une technique pour injecter de l’électricité dans le sol: mettre des éléments très bon conducteurs en contact avec la terre et surtout avec l’eau contenue dans la terre. Les méthodes de jadis consistent à mettre des fils de cuivre ou de fer dans la terre à une dizaine de cm de pronfondeur. Le volume électrostimulé est celui composé de la terre proche de ces fils. 
 Pour générer de l’électricité les anciens utilisaient l’électricité naturelle présente dans l’atmosphère à plusieurs mètres de haut. Pour cela ils plantaient un piquet en métal de quatre à cinq mètres de haut avec quelques piques formant un hérisson. Celles-ci collectaient les charges électriques naturelles qui descendaient au pied du piquet. Les fils enfoncés dans le sol conduisaient ces charges le plus loin possible dans le champ. 
L’avantage de cette technique est sa simplicité et sa rusticité par l’utilisation de matériaux faciles à se procurer. l’inconvénient est que l’on ne maîtrise rien et surtout pas la quantité de charges électriques collectés. Ces charges sont extrèmement variables en fonction des conditions météorologiques. 
 Par notre procédé, nous utilisons un panneau solaire et un montage électronique adapté, pour calibrer la quantité de charges électriques injectées par les électrodes. Nous pouvons mesurer cette quantité, la période d’injection et la durée de l’injection. Par le montage électronique nous pouvons faire varier la quantité d’électricité injectée. 
Cela permet de tester des plantes à différents niveaux de stimulation et de détecter les seuils minimum et maximum convenant à la plante.

Technique utilisée dans les années 1800/1900 où on captait les charges électriques naturelles à 5 ou 6m de haut par un hérisson. Celles-ci étaient envoyées dans le radier de fils en contact avec la terre.

Plantes en serre avec les modules PLANTONIC MINI orientés plein sud

Comment mettre les électrodes ?

La plante de droite a ses fleurs qui poussent vers le haut alors que la plante de gauche a ses fleurs qui tombent.

Les électrodes sont enfouies dans le sol . Doit on les orienter suivant un axe ou peut on les installer n’importe comment ?  
Dans le montage des anciens, Ils mettaient les fils en étoile à partir du poteau . Ce choix était guidé par la simplicité. 
Dans notre cas nous avons deux axes possibles: soit l’axe Nord Sud c’est à dire une électrode au Nord et l’autre électrode à plusieurs mètres au Sud soit suivre plutôt l’axe Est Ouest . 
L’axe Nord Sud correspond grosso modo à l’axe magnétique terrestre. Le flux magnétique s’écoule du Nord Magnétique vers le Sud magnétique. Contrairement à ce qu’a affirmé William Gilbert ( médecin anglais 1544 1603) nous avons mis en évidence, par l’observation des plantes, que le Nord magnétique est bien situé au nord géographique. 
L’axe Est Ouest est le sens de rotation de la terre démontré par le passage devant le soleil durant sa rotation journalière . Pour ceux qui l’ignorent (adepte de la terre plate), la terre tourne sur elle même en 24h et effectue une rotation autour du soleil (que l’on considère comme immobile dans notre référentiel) en 365.3jours. 

En se référant à une loi de l’électromagnétisme dite loi de Laplace, on sait qu’un champ électrique perpendiculaire à un champ magnétique génére une force mécanique perpendiculaire aux deux champs.  
Dans notre cas: le champ électrique suivant l’axe Est Ouest se trouve entre les électrodes. Il est perpendiculaire au champ magnétique Nord Sud. Cela génère une force verticale orientée vers le ciel ou vers le centre de la terre suivant le sens du courant électrique entre les électrodes.  
En utilisant la règle des 3 doigts de l’électromagnétisme, nous déterminons que la force pousse la sève vers le haut quand le courant circule de l’Est vers l’Ouest et pousse la sève vers la terre quand le courant circule de l’Ouest vers l’Est. 
D’un coté on va pousser la sève vers les feuilles de l’autre coté la sève ira vers les racines. 
Nous optons pour ce montage : les électrodes sont plantées sur l’axe Est Ouest.  
Une expérience relatée dans le dessin 14b ci-contre et tiré du livre « les secrets de l’électroculture » montre la configuration utilisée. Suivant le sens du courant de la batterie, la force sera dirgée vers les racines ou vers le ciel. Les fleurs montrent le résultats.

Type de signal électrique

Nous venons de voir que le sens du courant électrique déterminait le sens de circulation de la sève. Celle-ci est poussée vers le haut ou vers le bas. Des expériences nous ont montré que la plante grandissait en sève montante et que la plante s’étalait à l’horizontal en sève descendante. Il peut être nécessaire d’alterner le sens du courant électrique. La question est : quel est le temps optimal d’alternance ? 1seconde, 1minute 10minutes ? rien n’est tranché actuellement.

Observer ce qui se passe dans la terre

C’est bien d’envoyer des signaux dans la terre mais que se passe t-il ? Pour cela nous plantons des électrodes de mesure entre les deux électrodes d’injection. Le signal électrique mesuré est envoyé sur un ordinateur et enregistré. Ce signal est visualisé sur l’écran et permet de voir ce qui se passe dans la terre avec et sans stimulation dans le temps. cela nous donne une indication sur la durée de stimulation durant la journée et la puissance injectée.

Mais qu’en pensent les plantes ?

Demander aux plantes ce qu’elles ressentent devient intéressant . Pour cela, nous plantons des électrodes dans les tiges des plantes, c’est à dire en haut et en bas de la tige principale. le signal est ensuite enregistré sur l’ordinateur et corrélé avec les périodes de stimulation et les périodes de repos. Là c’est un festival de découvertes étonnantes en terme de signaux électriques générés par la plante.

Mise en place des électrodes fines dans la tige principale d’un plan de potiron

La jardinière de droite sert de témoin. Les oeillets d’Inde sont tristounés . 
La jardinière de gauche est électrocultivée, on voit un fil rouge d’une électrode. Les fleurs ont fière allure. Photo d’un client région parisienne

Plate bande de légumes. La partie de droite sert de témoin. la partie de gauche est électrocultivée,La hauteur des plantes est significative. On voit l’appareil sur un piquet à gauche. Photo d’un client (Nièvre)

Indice BRIX

Pour faire suite à l’émission du 18 juin 20 CASH INVESTIGATION d’Elise Lucet (multinationales-hold up sur nos fruits), l’indice BRIX est un moyen simple de quantifier la valeur gustative qui est une sensation relative d’un fruit ou d’un légume. 
Les mesures que nous avons fait sur les fraises montrent qu’un écart important existe entre les fraises de supermarché dont le type de culture ne nous ait pas accessible par l’étiquette, et la culture en terre sous serre et sous serre électrocultivée. 
 
Je ne saurai trop conseiller aux professionels de s’intéresser à notre électroculture qui pourra, pour un investissement faible, augmenter notablement la qualité gustative de leur production ainsi que la productivité des plants et derrière une commercialisation plus facile d’un produit de haut de gamme pour quasiment le même coût de production.

La mesure de l’indice BRIX se fait avec une réfractomètre d’ABBE. La mesure consiste à mettre une goutte de l’échantillon à tester sur la fenêtre réctangulaire à droite et de regarder à la lumière par l’oeilleton à gauche. 
Sur une échelle graduée en %, on voit la ligne de séparation des rayons lumineux laissant une zone foncée en bas et une zone éclairé au dessus. la valeur lue sur l’échelle est l’indice Brix. Plus cette valeur est élevée plus l’échantillon est chargé en saccharose.Pour les fruits, l’indice BRIX reflette le gout sucrée et gouteux. 
Sur l’échelle à droite, reprenant les mesures réalisées en été 2018, la valeur Brix des tomates électrocultivées est 3 fois plus élevé que les tomates industrielles et presque deux fois plus que les tomates bio.

Programme de recherche 2024/25 PH ET RedOx

Les recherches, cette année en 2024 , vont intégrer la bioélectronique de Vincent BEV et des travaux d’Olivier Husson sur les mesure de PH et de RedOx. L’idée est de voir l’évolution de ces deux paramètres en fonction du temps et de la stimulation par nos appareils d’électroculture.  
Si, au début de nos recherches, la première approche d’observation se faisait sur la mesure comparative de la vitesse de croissance et de la taille des plantes, nous avons évolués ensuite vers la mesure des signaux électriques générés par la plante avec et sans stimulation, en installant des électrodes dans la tige principale. Ces mesures ont permis de mettre en évidence un certain nombre d’observation sur le fonctionnement électrique et sur la réponse des plantes à nos stimulations. Celles-ci se font dans la terre et ce sont les modifications électro-biochimiques du substrat qui entraînent une meilleure croissance de la plante. Ces améliorations doivent être quantifiables par des paramètres simples à mesurer.

Recherche 2019 à 2024 les pyramides

Les recherches, cette année, se font aussi sur l’influence des formes pyramidales sur la croissance des plantes. Le but de cette étude est de d’écrire un nouveau livre permettant à chacun d’utiliser ces formes particulières et d’en connaître les limites et avantages.  
Ce nouveau livre appelé « Tuteurs et pyramides » est en gestation et devrait sortir en 2024

Observation sur l’orientation des feuilles

Comportement et orientation des feuilles de semis de fleurs dans une jardinière témoin et une jardinière électrocultivée. 
Les conditions de culture sont les mêmes pour les deux jardinières : même terreau , même ensoleillement, même arrosage, … 
La stimulation électrique dans la terre est alternée à une fréquence de 10hz comme expliqué dans le livre « les secrets de l’électroculture ».  
Cette curiosité avait déjà été remarquée précédemment mais celle-ci est très marquée dans ces jardinières. 
D’autres essais seront fait en 2021 en variant les paramètres

Test comparatif sur différentes techniques

Le test réalisé a pour but de comparer 4 modes de stimulation de plantes par rapport à un témoin. les 4 méthodes sont : 
anneaux de Lakhovski, électroculture, tuteur bois, tuteur cuivre. 
de comparer la taille et volume des plantes . Toutes les photos sont faites le même jour et la comparaison se fait avec la plante témoin N°11. Les pots contiennent 2 plants de haricots blancs provenant d’une boite de graines du commerce.  
Tous les tests sont visibles sur la table. Certains pots n’ont pas eu de germination, d’autre juste une graine mais la majorité des graines se sont développées.

Anneaux de Lakhovski

Cette technique est décrite dans la page « Techniques diverses » du site. 
Elle consite à mettre un anneau de cuivre autour des plantes à une dizaine de cm de haut sur des petits supports isolants. Deux essais ont été faits 2 pots avec des fils de cuivre dénudés et 2 pots avec des fils de cuivre encore gainés.

fig 2

La fig 2 montre le pot temoin (11) et le pots avec l’anneau en cuivre, une graine a germé, la plante s’est développée en hauteur, présence d’un haricot.

fig 3

La fig 3 montre la comparaison avec le fils de cuivre gainé les 2 graines ont poussé la taille est indentique au témoin mais les feuilles sont plus développés ce qui augmente le volume

La conclusion hative montre que ce n’est pas le cuivre qui agit par écoulement d’ions cuivre qui tomberaient dans le pot lors des arrosages, car les résultats sont aussi bons avec le cuivre nu que le cuivre gainé. Donc ce n’est pas une réaction bio-chimique mais plutôt d’ondes électromagnétiques ou d’une autre forme plus informationnelle.

Tuteur en cuivre

Les deux pots sont équipés de tuteur de 50cm de haut. Le pot de la fig 4 reçoit un tuteur en cuivre . le dévelop-pement de la plante est plus important que le témoin, en taille et en volume par des feuilles plus grandes. 
Le pot de la fig 5 reçoit un tuteur en bois, la plante a du mal à se développer est reste inférieure en taille au témoin. Cependant les feuilles sont plus grandes. 
Les tuteurs ont été orienté suivant les règles de la géobiologie.  
Le tuteur en cuivre fig 4 réalise un montage d’électroculture décrit dans le paragraphe des concepts de base. Des charges électriques sont collectées à 50cm de haut (+0.8m de hauteur de table) et sont dirigées directement dans le plan racinaire. Le tuteur en bois de la fig 5 étant isolant électrique n’effectue pas cette opération. Ces observations rejoigne les nombreuses constats déjà fait sur de différents essais.

fig 4

fig 5

On peut en conclure que l’utilisation d’un tuteur en métal est bénéfique pour la plante. Le choix du métal est important, car des relarguages d’ions métalliques se font dans la terre et peuvent empoisonner celle-ci. Préferer le fer (à béton) le cuivre. Eviter l’inox, l’alu, les métaux avec traitement de surface anti oxydant.

L’électroculture Plantonic

Le pot est équipé de ses deux électodes en acier de 5cm de large et 8cm dans la terre. L’axe du champ électrique est orienté Est Ouest. Les 2 électrodes sont reliées (voir fig 1) à un PLANTONIC MINI. La photo (fig 6) montre une taille, un volume et une surface des feuilles bien plus grand que le témoin. 
Une seule graine a poussé.

fig 6

Conclusion

Les 3 méthodes permettent d’avoir de meilleurs resultat que la plante témoin. Les anneaux de Lakhovski ont une efficacité étonnante sans que l’on puisse donner une explication simple du phénomène mis en jeu.  
Les deux techniques d’électroculture fonctionnent très bien. Le tuteur en bois n’apporte pas de croissance plus importante.  
les tuteurs en métal apportent des charges électriques dans les racines mais on ne peut contrôler ces apports. 
Le PLANTONIC fonctionne très bien et permet de réguler ces apports en charges électriques

Retour en haut